Soirée exceptionnelle France / Roumanie

Durée

2h

Date

Vendredi 8 mars

Horaires

19h30

Prix

Entrée libre


Première partie de soirée
Rencontre Passe moi le texte
autour de deux pièces de l'auteure roumaine Mihaela Michailov

Intervenant

Théophile Sclavis

Avec

Les élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers
Deuxième partie de soirée
Maskar

Texte

Mihaela Michailov

Mise en scène

Radu Apostol

Scénographie

Gabi Albu 

Création vidéo

Elena Găgeanu

Avec

Katia Pascariu et Viorel Cojanu 
Pour fêter l'ouverture de sa saison 2019 et la clôture du projet Visage(s) de notre jeunesse en Europe, La Maison Maria Casarès accueille le spectacle du Théâtre Réplika de Bucarest par l'auteure Mihaela Michailov !

En première partie de soirée, les élèves du Conservatoire de Poitiers présenteront plusieurs extraits de textes de Mihaela Michailov dirigés par Théophile Sclavis de la compagnie Studio Monstre, dans le cadre des rencontres Passe moi le texte.

Propos Rencontre Passe moi le texte

Théophile Sclavis, de la compagnie Studio monstre, met en lecture Sale Gosse et et la Petite
soldate de Mihaela Michailov avec des élèves du Conservatoire de Poitiers.
Cette soirée de lecture a lieu dans le cadre des rencontres Passe-moi le texte : cinq rendez-vous
annuels autour des écritures dramatiques contemporaines, coordonnés par la compagnie pictave
Studio monstre en partenariat avec le Conservatoire de Poitiers.
Lecture publique en présence de l'auteure.

Propos Maskar

Maskar parle de l’histoire qu’on n’apprend pas à l’école ; parle d’histoires qu’on n’a pas l’occasion de lire souvent. Maskar raconte une histoire sur l’esclavage des Roms en Roumanie, sur ceux qui ont été esclaves et sur ceux qui ont été maitres, sur les stéréotypes qu’on apprend et qu’on transmet par inertie, sans y penser, sur des clichées discriminatoires, actifs quand la conscience et la raison sommeillent ; sur les « gens-biens » vendus et achetés pendant des siècles, sur des violences et des abus répétés ; sur des villes ayant perdu leur identité, sur des usines, fabriques et sites industriels fantomatiques, en ruine ; sur les relations familiales cassées quand les parents partent travailler à l’étranger, sur la solitude, l’attente qui se prolonge au-delà du supportable, le vieillissement loin des personnes qu’on aime, sur l’ignorance héritée et perpétrée. 
C'est un spectacle mettant en scène la confrontation entre la perception d’une majorité sur une minorité d’un côté et les réalités sociales de cette minorité.